Page 187 - Livre électronique des RFTP 2024
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PNEUMOOTHORAX CHEZ LES JEUNES FUMEURS DE

               CANNABIS


               ILHEM BEN SALAH-NARJESS ABID-CHAYMA BAYA-KHAOULA HNIFI-MANEL LOUKIL-
               HEDIA GHRAIRI

               HOPITAL REGIONAL MOHAMED TAHEUR MAAMOURI NABEUL SERVICE DE PNEUOMOLOGIE



               INTRODUCTION :

               Le lien entre la consommation de cannabis et la formation de bulles d’emphysème
               est désormais bien établi. Ainsi, il est légitime d’évoquer l’origine secondaire d’un
               pneumothorax spontané (PS) quand il survient chez un jeune fumeur de cannabis.

               L’objectif de cette étude était  d’étudier  les caractéristiques cliniques et
               radiologiques des patients jeunesayant présenté un PS lié à la consommation de
               cannabis.
               METHODOLOGIE :

               Il s’agit d’une étude descriptive prospective menée au service de pneumologie au
               CHU Mohamed Taher Maamouri de Nabeul-Tunisie incluant les patients d’âges
               inférieru à 50 ans hospitalisés pour PS durant la période allant du décembre 2021
               jusqu’au juillet 2023.

               La population d’étude était divisée en deux groupes : groupe 1 (G1) est composé
               de patients consommateur de cannabis, groupe 2 (G2) est le groupe de patients
               non-fumeurs de cannabis

               RESULTAT :

               La population d’étude était composée de 7 patients pour G1 et de 23 patients pour
               G2.
               La moyenne d’âge était de 41 ans pour G1 versus 46 ans pour G2 sans différence
               significative (p=0.06) avec prédominance masculine dans les 2 groupes.

               On a noté que les patients du G 1 était dans la majorité des cas tabagique (p=0.06).

               La BPCO était plus fréquente dans le G1 que le G2 (18 % versus 13 % ; p=0.04). Le
               taux du pneumothorax mal toléré avec présence de dyspnée était comparable
               entre les 2 groupes (p=0.08). La présence de l’emphysème était plus fréquente
               chez les patients du G 1 soit 54 % versus 37 % des patients du G2 (p=0.03).

               Le succès d’exsufflation était comparable pour les deux groupes (27 % des patients
               du G1 versus 25 % des patients du G2 ; p=0.7).

               Les patients  du G1 ayant nécessité un drainage thoracique dans 45 % des cas
               versus 42 % du G2 sans différence significative (p=0.9), ainsi que Le passage à la




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