Page 191 - Livre électronique des RFTP 2024
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CONNAISSANCE DES JEUNES DU PERSONNEL DE
SANTE DE L’HOPITAL DE RABTA VIS-A-VIS LA
CIGARETTE ELECTRONIQUE.
N.KHALFALLAH, C.BAYA. , K.EUCHI, A.HEDHLI ,Y.OUAHCHI , M. MJID, S.CHEIKH
ROUHOU, S.TOUJANI, B.DHAHRI
SERVICE DE PNEUMOLOGIE LA RABTA, TUNIS
INTRODUCTION :
La consommation de cigarettes électroniques est un phénomène émergent parmi
les jeunes et les adolescents. Malgré l'intérêt croissant des études scientifiques sur
ce sujet, des idées erronées sont largement répandues parmi les consommateurs
Le but de cette étude était d'analyser les connaissances des jeunes du personnel
de santé concernant « la cigarette électronique ».
METHODOLOGIE :
Il s’agit d'une étude transversale qui repose sur un sondage en ligne en français,
diffusé sur les réseaux sociaux auprès des jeunes du personnel de santé de
l'hôpital de Rabta en avril 2024.
RESULTATS :
Parmi les 72 participants, 66,7% (n=48) étaient des hommes et 33,3 %(n=24) des
femmes, avec un âge moyen de 29,3 ans [23,48]. La majorité des participants
étaient des médecins (79,2 %, n=57), suivis par les infirmiers (n=8), les techniciens en
anesthésie (n=4), les nutritionnistes (n=2) et un kinésithérapeute.
Vingt cinq des participants (34,7 %) étaient des fumeurs. L’âge moyen de début était
20,1 ans [13,29]. La consommation moyenne était 10,3 paquets-années [1,25]. Sept
participants ont réussi à arrêter de fumer. D'autres habitudes telles que l'alcool
(75,9 %, n=22), la houka (n=5) et le cannabis (n=2) étaient rapportés par 40,8%(n=29)
des répondants.
Vingt deux des participants (30,6 %) étaient des consommateurs de cigarette
électronique. Les dispositifs les plus utilisés étaient les Puff (40,9 %, n=9), suivis des
Pod (31,8 %, n=7) et des Mod box (22,7 %, n=5). Les principales motivations à utiliser
la cigarette électronique étaient : le plaisir (65,2 %, n=15), l'aide au sevrage
tabagique (n=6) et la perception que c'est moins nocif que le tabagisme traditionnel
(n=2). L'e-cigarette n'était pas considérée comme un moyen de sevrage du
tabagisme par 62 % (n=45) des participants.
La majorité, soit 90,1 % (n=65) pensaient que l'e-cigarette pouvait causer une
dépendance, et 84,5 % (n=61) étaient conscients qu’elle contenait de la nicotine.
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