Page 46 - Livre électronique des RFTP 2024
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P2. PLACE DU SCORE D’IMPUTABILITE DANS LA PRISE

               EN CHARGE DIAGNOSTIQUE DES ALLERGIES AUX
               BETALACTAMINES


               RAHMA GARGOURI1, NEDIA MOUSSA1, MARIEM AYEDI1, RYM KHEMAKHEM1,  SALMA
               BEN  AMEUR2,  LOBNA  BEN  MAHMOUD3,  SAMEH  MSAAD1,  ILHEMYANGUI1,  HAJER
               AYADI1,  KHALED ZGHAL2, NAJLA BAHLOUL1, SAMY KAMMOUN1

               1.SERVICE DE PNEUMOLOGIE ET ALLERGOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX 2.SERVICE DE
               PEDIATRIE CHU HEDI CHAKER SFAX 3.CENTRE REGIONAL DE PHARMACOVIGILANCE SFAX


               INTRODUCTION

               Lorsque le verdict d’une allergie aux bêtalactamines tombe, le médecin se trouve
               obligé de prescrire des antibiotiques à large spectre avec des hospitalisations
               parfois inutiles en cas  de traitements intraveineux. De ce fait, l’enquête de
               pharmacovigilance  et d’allergologie sont nécessaires pour redresser certains
               erronés.

               L’objectif de notre travail est d’étudier le rôle du score d’imputabilité et du bilan
               allergologique qui en découle pour la confirmation diagnostique des allergies aux
               bêtalactamines.

               METHODES:

               Il s’agit d’une étude transversale, monocentrique, descriptive, incluant des
               malades d’âge pédiatrique, consultant au service régional de pharmacovigilance à
               la faculté de médecine de Sfax, pour suspicion d’allergie aux bêtalactamines.

               RESULTATS

               Il s’agissait de 38 malades,  dont l’âge moyen  était  de  5 ans et demi ±3,8.  Une
               prédominance masculine, avec un sexe ratio H/F de 1,53 était notée. Les signes
               cutanés représentaient  les manifestations les plus fréquentes (84,2%).
               L’amoxicilline était la molécule la plus utilisée par les malades (39,5%). ). En dehors
               des antibiotiques, le paracétamol était la molécule la plus co-préscrite (21,1%). La
               voie orale était la voie d’administration la plus utilisée (66%).  Concernant
               l’imputabilité chronologique, le  délai moyen entre la dernière prise
               médicamenteuse et la réaction indésirable était de 3,7 heures ±4,03. Ce délai était
               inférieur ou égal à  une heure témoignant d’une réaction immédiate (31%) et
               supérieur à une heure témoignant d’une réaction retardée (69%). Selon le score de
               Bégaud,

               l’imputabilité chronologique était douteuse dans 47%des cas, et plausible dans 45%
               des cas. Elle était vraisemblable chez deux malades seulement. L’imputabilité
               sémiologique n’était vraisemblable que chez un seul malade. Dans 63,15% des cas,
               l’imputabilité globale était douteuse. Elle était vraisemblable chez 3 malades (8%).
               L’enquête allergologique n’était réalisée que pour 6 enfants (15,78%). Les patch


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