Page 136 - Livre électronique des RFTP 2024
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ROLE DE L’ALLERGOLOGUE DANS L’ENQUETE
ETIOLOGIQUE D’UNE RHINITE
RAHMA GARGOURI, WAFA FENINA, RIM KHEMAKHEM, NAJLA BAHLOUL, AHMED DHIA
ELLEUCH, SMAEH MSAAD, HAJER AYEDI, WALID FEKI, SAMY KAMMOUN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HEDI CHAKER SFAX
INTRODUCTION
La rhinite allergique constitue une maladie de plus en plus fréquente. Qu’elle soit
seule ou associée à d’autres manifestations allergiques, elle demeure
problématique dans sa prise en charge, mais aussi dans sa confirmation
diagnostique.
PATIENTS ET METHODE
Il s’agissait d’une étude rétrospective, portant sur 50 malades suivis au service de
pneumologie de Sfax pour des pathologies respiratoires diverses et chez lesquels
on avait porté le diagnostic de rhinite. De ce fait, une consultation d’allergologie
leur était faite.
BUT
Cette étude avait pour but d’étudier les profils cliniques des malades de
pneumologie ayant une rhinite, et d’identifier les cas liés à une cause allergique.
RESULTATS
Il s’agissait de 50 malades dont N=33 étaient du genre féminin.
La pathologie pulmonaire initiale était l’asthme chez N=25 cas (50%), la BPCO chez
N= 12 cas (24%), la dilatation des bronches chez N= 9 cas (18%), les pathologies
interstitielles chez N= 2 cas (4%) et la pathologie pleurale chez N=2 cas (4%). Le
syndrome d’apnée hypopnée du sommeil co existait dans 25% des cas.
La rhinite était per-annuelle dans 35% des cas. Elle était persistante et légère dans
45%. Le prurit existait chez N=41 cas, l’anosmie existait chez N= 10 cas, la rhinorrhée
existait chez N= 45 cas, les éternuements existaient chez N= 49 cas, et l’obstruction
nasale existait chez N=48 cas. Un épitaxies était rapportée par un seul malade.
Une consultation antérieure pour rhinite était rapportée chez 15 cas.
La cause allergique était confirmée chez N=41 cas. Les prick tests étaient positifs
chez N= 35 cas. Les Ig E spécifiques étaient positifs chez 9 malades dont 6 n’avaient
pas bénéficié de tests cutanées pour diverses raisons comme l’asthme mal
contrôlé (2 cas), le dermographisme (3 cas) et le refus personnel (1 cas). Les
allergènes les plus incriminés sont les acariens (N=34 cas), les 5 graminées (N= 11
cas), les oliviers (N=12 cas) et les phanères de chats (N=6). Une double
sensibilisation était notée dans 25% des cas. Une polysensibilisation était notée
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