Page 227 - Livre électronique des RFTP 2024
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CARACTERISTIQUES DE LA PNEUMOPATHIE SARS-

               COV-2 CHEZ DEUX GROUPES DE PATIENTS SELON LA
               GRAVITE


               BEYA C, MJID, EUCHI K , KARIM, NOURCHENE, CHEIKHROUHOU S, OUAHCHI Y, ,TOUJANI
               S , HEDHLIA, B DHAHRI

               SERVICE DE PNEUMOLOGIE LA RABTA TUNIS TUNISIE



               INTRODUCTION

               Il est crucial de pouvoir rapidement sélectionner  les patients à risque de
               développer une forme grave de COVID afin d’optimiser la gestion des ressources
               et des capacités en réanimation.

               L’OBJECTIF

               Comparer les caractéristiques épidemiologiques, cliniques,  biologiques et
               radiologiques des patients hospitalisés pour une pneumopathie SARS-Cov-2 chez
               deux groupes de patients selon la gravité.

               METHODE

               Etude rétrospective portant sur 600 patients atteints de pneumopathie à SARS-
               CoV-2, hospitalisés dans l’unité COVID-19 du service de pneumologie du CHU La
               Rabta de Septembre 2020 à Décembre 2022. On a divisé notre population en deux
               groupe selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de Santé (OMS).
               Groupe 1 (G1) : forme grave = 443 patients (73,8%) et Groupe 2 (G2) : forme non grave
               = 157 patients (26,2%).

               RESULTATS
               L’âge moyen des patients était 60,01 ans ± 14,49. Parmi nos patients, 327 étaient
               des hommes (54,5%) et 273 des femmes (45,5%) soit un sex-ratio de 1,19.

                Les patients du G1 étaient significativement plus âgés (61,70 ± 13,29 ans dans le G1
               VS  55,25 ±16,59 ans dans  le G2 ; p<0,001). Une prédominance  masculine
               significative a été notée dans G1 avec un sex-ratio 1,41 contre 0,764 dans
               G2(p=0,001). Le tabagisme était plus fréquent chez G1 (29,557% contre 19,11% % ;
               p<0.05).

               La présence de DDB était associée à 5,8 fois plus de risque de développer une
               forme grave (p=0.038 ; OR=5.8). Toutefois, la présence d’un asthme (OR=0.51 ;p=0.07)
               et d’une insuffisance rénale (OR=0.48 ;p=0.05) étaient des facteurs protecteurs dans
               les deux groupes. La dyspnée était significativement plus fréquente chez le G1
               (85,55 % contre 73,25 % ; p=0,001).








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