Page 270 - Livre électronique des RFTP 2024
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FACTEURS PREDICTIFS DU SYNDROME D'APNEE

               HYPOPNEE OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL POSITIONNEL


               CHARIAG  MAYSSA,  MOUSSA  INES,  BEN  HMIDA  LENDA,  ,  JALLOULI  NOUR  LAHBIB,
               CHERIF TAREK ,MRASSI HANA, CHAABEN YOSSR, TLILI RAHMA, SAHNOUN IMEN , DOUIK
               ELGHARBI LEILA

               UNIVERSITE TUNIS EL MANAR , FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS , PAVILLON D , HOPITAL
               ABDERRAHMANE MAMI , ARIANA , TUNISIE



               Le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) positionnel
               correspond à un SAHOS dont les évènements respiratoires  sont deux  fois plus
               nombreux lorsque le patient se trouve en position dorsale pendant le sommeil. Ce
               phénotype reste encore sous diagnostiqué.

               L'objectif de ce travail était de décrire les facteurs prédictifs du SAHOS positionnel

               METHODES
               Une étude transversale a été menée de 2014 à 2024 incluant 871 patients suivis
               pour SAHOS confirmé par polygraphie ventilatoire au service de pneumologie D.
               Deux groupes de patients ont été comparés : un groupe 1 avec SAHOS positionnel
               [Index Apnée Hypopnée (IAH)dorsal >2*IAH  ] et un groupe 2 avec SAHOS non
               positionnel .

               RESULTATS

               L'âge moyen des patients inclus dans cette étude était de 57±11 ans avec un sexe
               ratio M/F =0.38.

               Les patients du G1 présentaient 14.9% (n=130) du nombre total  des patients
               apnéiques ; Les sujets âgés (âge>65 ans)  dans G1 étaient à 25.4%.  Le SAHOS
               positionnel était significativement plus fréquent chez le sexe féminin (56.2% vs
               43.8% ; p<0.01). La prévalence de SAHOS positionnel était significativement plus
               élevée chez les patients avec obésité, toutes classes confondues (80% vs 20% ;
               p<0.01) et chez les patients présentant un SAHOS léger (IAH <15) ( 58% vs 42% ;
               p<0.01).  Les autres facteurs étudiés comme : les antécédents  familiaux,
               comorbidités cardiovasculaires et les scores Epworth et Pichot n’ont pas présenté
               une association particulière avec le SAHOS positionnel (p>0,05).

               CONCLUSION : Le SAHOS positionnel est plus fréquent chez les sujets jeunes,
               obèses, de  sexe féminin  et  ayant un SAHOS léger.  Une  approche
               multidimensionnelle peut contribuer à une identification précoce de ce phénotype
               et à une prise en charge efficace.











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