Page 274 - Livre électronique des RFTP 2024
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fréquente chez elles (p=0.00016) avec un score d’insomnie (ISI) moyen de
(8.18±5.56).
En étudiant les facteurs associés à une mauvaise qualité du sommeil chez les
femmes nous avons trouvé les résultats suivants : Le type de l’activité
professionnelle (p=0.045), les repas copieux (p=0.039), et le temps passé en ligne
sur internet (p=0.001), sont associés à une mauvaise qualité du sommeil. Tel est le
cas aussi pour les analgésiques (p=0,014), les hypnotique (p=0,002) et les sédatifs
(0,024).
Les maladies pourvoyeuses d’une mauvaise qualité du sommeil étaient les
sinusites (p0.006) et les maladies psychiatriques (p=0.011). La variation du temps
d’endormissement, la durée de sommeil et le temps de lever étaient impliqués
dans la détermination de la qualité de sommeil (p<0.0001 pour chaque
caractéristique). L’insomnie affectait significativement la qualité de sommeil
(p=0.047) et multipliait le risque d’une mauvaise qualité de 9 fois (OR =9.214).
CONCLUSION
La femme Sfaxienne est susceptible d’avoir des troubles du sommeil. Ce dernier
s’avère souvent de mauvaise qualité. Les causes peuvent être physiques, et
psychologiques, mais parfois comportementales. Une hygiène de vie et de
sommeil plus saine et plus organisée devrait résoudre un nombre négligeable de
problèmes.
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