Page 160 - Livre électronique des RFTP 2024
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La numération de la formule sanguine présentait des anomalies dans 75% des cas
avec : une anémie dans 35% des cas, une hyperleucocytose dans 48% des cas, une
lymphopénie dans 26% des cas et un rapport neutrophiles/lymphocytes élevé (≥5)
chez 41% des cas.
Au cours de l’évaluation scanographique on a noté une régression chez 25,5%
patients, une stabilité chez 13,7% patients et une progression chez 60,8% patients.
Trois patients étaient décédés avant la première évaluation radiologique. La survie
moyenne était de 10 mois [0 - 36 mois] à partir du début du traitement.
Nous n’avons pas trouvé de relation statistiquement significative entre les données
socio-démographiques, le tabagisme, les comorbidités et la réponse au
traitement. Pour les symptômes initiaux, la présence d’une hémoptysie ainsi qu’un
PS ≥2 étaient associés significativement à la non-réponse à la chimiothérapie ; p<
0,05. Nous avons trouvé une relation statistiquement significative entre
l’hyperleucocytose initiale et la non réponse thérapeutique (p=0,029).
Pour les données évolutives cliniques, une perte de poids à la fin de la
chimiothérapie (définie par une perte du poids ≥ 5% du poids initial) était associée
à une mauvaise réponse au traitement (p=0,008). Pour les données biologiques à
la fin du traitement, nous avons trouvé une relation statistiquement significative
entre un RNL≥5 et la réponse à la chimiothérapie ; p =0 ,001 et p=0,011
respectivement.
CONCLUSION :
Selon notre étude, les facteurs associés à une mauvaise réponse à la
chimiothérapie pour les patients suivis pour un CNPC stade IV était les données
cliniques (présence d’hémoptysie, PS≥2, perte du poids) et biologiques
(hyperleucocytose initiale et un RNL≥5 à la fin du traitement).
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